Je m'appelle ...
Si vous pouvez me lire, c'est que j'ai survécu au grand désespoir qu'était ma vie.
Était-il seulement possible d'en réchapper ? Ou bien n'est-ce qu'un rêve, un instinct de survie, une tentative désespérée de fuir cette impitoyable réalité qui n'appelle plus que la mort ? Car c'est précisément de cela qu'il s'agit. La mort. La destruction systématique de tout ce qu'il existe de bon dans ce monde, et en chacune des personnes que je côtoie. Non par un quelconque malsain plaisir, mais par douloureuse obligation, une lente et profonde aliénation de mon être, qui me réduisit à l'état d'esclave misérable rempli d'un perpétuel sentiment d'agonie. Je vous présente le monde merveilleux des drogues.
Que l'on croie ou non en une puissance supérieure, on n'hésite pas à pactiser : son argent contre une dose, ses principes pour un shoot, sa vie en échange d'un fix... la vie des autres : dommages collatéraux.
Je ne suis pas une mauvaise personne, mais de trop nombreuses années d'égarement m'ont rendu méconnaissable. 25 années de ma vie, et celles de mes proches, irrémédiablement entachées.
Qu-en est-il aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a changé ? Comment je vois l'avenir ? Voici mon histoire...
